With..

lundi 1 février 2010

Même les nuits y sont chaudes.

Voilà bien une féroce chose, je vous le dis comme je ne vous vois pas, que de mourir dans l'ignorance outrageuse d'un désert africain.
Tandis que les zoulous tabassent les peaux de leurs tambours
et sautent en levant leurs jambes flasques
nous laissant voir avec arrogance
leur supériorité naturelle.
Il y a des abîmes plus profonds
et plus ignobles
que le creux de tes reins
il y en a même des sales
que le sang visqueux
ne remplit pas.
Et cet homme qui m'observe
perché sur ses grandes jambes
sur le toit de sa maison fébrile.
Il est bien pâle et porte de grosses lunettes
faites en ivoire.
Il porte des bretelles; et l'angle que forme
son pantalon en dessous de sa
bringuette
appuie, à la gueule du monde,
sur son infériorité naturelle.

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